2009/02/08

Mobilisation contre l'extension du copyright

La mobilisation contre le projet d'extension des droits des interprètes de 50 à 95 ans après l'enregistrement continue dans toute l'Europe. Le dessin animé expliquant le contenu du projet de loi et ses conséquences a été sous-titré en français, en espagnol et en italien :



N'hésitez pas à contacter votre député Européen (vous pourrez trouvez ses coordonnées ici : http://www.europarl.europa.eu/members.do) pour lui demander de regarder cette vidéo et de signer la pétition. Framablog ayant traduit la lettre de l'EFF je vous en propose un extrait ci-dessous, que vous pouvez largement communiquer autour de vous :

EU Copyright Extension: Help MEPs Hear the Other Side

Danny O’Brien - 20 janvier 2009 - Electronic Frontier Foundation
(Traduction et sous-titrage Framalang : Olivier, Don Rico, Xavier et Yostral)

À la lecture de la documentation officielle de la Commission européenne sur la directive prévoyant l’allongement du copyright, on pourrait croire que porter la durée des droits des artistes à 95 ans au lieu de 50 en Europe est une décision généreuse sans aucun effet néfaste. C’est sans doute l’image que souhaite en donner le membre de la commission Charlie McCreevy, lui qui incite le Parlement à mettre au vote cette directive au mois de mars de cette année.

Mais les législateurs de Bruxelles n’entendent qu’un seul son de cloche de la part de ce commissaire. C’est pourquoi, dans le cadre de la campagne contre l’allongement de la durée des droits d’auteur, une réunion va être organisée à Bruxelles où vous et vos eurodéputés êtes cordialement conviés.

Les experts en droits d’auteur européens les plus réputés affirment eux-mêmes que la Commission induit en erreur les Conseil et Parlement européens. Nul n’a encore expliqué aux eurodéputés en quoi cette mesure coûterait des milliards d’euros aux consommateurs européens, alors qu’elle ne rapporterait à la plupart des artistes concernés guère plus de trente euros par an, le plus gros des bénéfices revenant aux plus grosses maisons de disques, les majors. Ils ne se sont pas non plus inquiété des dégâts qu’elle infligerait à un domaine public solide et à l’accès démocratique à l’héritage culturel des pays membres.